Page Précédente
 
Translate
 
Menu des Plaintes
Cimetière
Forums
 
De Gaulle
 
 

L'ENLÈVEMENT LE VIOL ET L'ASSASSINAT
DE
MARIE-CHRISTINE par
les
  tortionnaires sous les ordres de BITTERLIN

Les barbouzes n'ont jamais existé !

EXTRAIT du roman de CAMILLE  GILLES

"JÉSUS ET CES APOTRES"

Editions JUILLIARD ,
8, rue Garanciè
re Paris

P 98 - 99 - 217
…………..
………….

Dans l'arrière-salle du Café des Consulats, Jésus, installé à une table, découpait des pains de plastic qu'il distribuait à ses apôtres.

Marie-Christine arrêta sa Fiat 500 au bord du trottoir et pénétra à l'intérieur du café. En passant devant le vieux Sintès, elle lui lança un bonsoir rapide, puis elle se dirigea directement vers l'arrière-salle.

Jamais Marie-Christine n'aurait pensé un jour mettre les pieds à Bab-el-Oued.

Fille unique, elle habitait depuis toujours l'une des plus belles résidences d'Hydra, le quartier huppé d'Alger. Bab-el-Oued, elle ne le connaissait que de nom. Pour elle, la rue d'Isly, c'était déjà la frontière ; elle avait bien traversé plusieurs fois le quartier Nelson en voiture pour se rendre dans sa villa de Sidi-Ferruch, mais elle n'avait jamais prêté attention à ces gens qui peuplaient le quartier.

Et puis une nuit, son père, un riche médecin d'Alger, avait été appelé de toute urgence à la clinique Durando. Il fut abattu par un commando de tueurs FLN.

Elle avait juré de le venger.

Après le Putsch, elle avait caché dans sa maison plusieurs civils recherchés par la police ou la gendarmerie. Sa maison de Sidi-Ferruch était une véritable poudrière, l'OAS avait, là-bas entreposé un véritable arsenal.
…………
…………

Marie-Christine Grande, blonde, les yeux verts, la peau bronzée des filles de ce pays avait rencontré Roger Degueldre quelques jours après le Putsch, Jean-Claude Ferez lui avait téléphoné pour lui dire : Je cherche une planque pour un ami déserteur.

« Qu'il vienne à la maison », avait-elle simplement répondu. Une heure plus tard, Roger débarquait boulevard Gallieni chez Marie-Christine. Il n'y eut aucune présentation. Pour la première fois de sa vie, l'ancien lieutenant du 1er REP se trouvait désarmé devant cette fille de vingt-deux ans, devant tant de beauté.

Dans la villa de Marie-Christine, Albert Dovcar, un sergent autrichien moustachu qui avait déserté le 1er REP en même temps que son chef, repeignait la cuisine de l'immense villa. Avec lui, deux autres déserteurs attendaient patiemment de regagner Alger : Claude Tenne et Herbert Pietri.
………..
………

Marie-Christine fut réveillée en sursaut par le bruit des moteurs et des portières de voitures.

Elle regarda sa montre, il était un peu plus de minuit. Elle sauta hors de son lit, passa un peignoir et courut vers la fenêtre de son studio qui donnait sur le boulevard Telemly. A travers les persiennes, elle put apercevoir des centaines de gendarmes, des hommes en civil qui prenaient position sur les toits des immeubles environnants. Juste en face, le canon d'un fusil mitrailleur était pointé sur la fenêtre de son studio. Puis la sonnerie de la porte d'entrée résonna.

Marie-Christine alla ouvrir. Jim Alcheick se trouvait sur le palier, un pistolet mitrailleur à la main.

« Mademoiselle, veuillez vous habiller et nous suivre, s'il vous plaît »

II avait exhibé une carte de police. Pendant qu'elle s'habilait, les hommes de Jim Alcheick fouillèrent l'appartement de fond en comble, éventrant la literie, les fauteuils, vidant les armoires de leur contenu, brisant le poste de télé, la radio, sans résultats.

« Où est Degueldre ? demanda Jim Alcheick.

« Parti chercher des cigarettes », répondit Marie-Christine avec un petit sourire en coin.

Violemment Jim Alcheick lui donna un coup de poing en pleine figure.

Le sang coula sur le visage de Marie-Christine et s'étala en grosse tache sur le chemisier blanc qu'elle portait.

L'une des barbouzes s'approcha, la prit par le bras et l'obligea à se lever.

« Allez, viens avec nous, on va te faire visiter du pays ».

Toute la nuit, les hommes de Bitterlin s'étaient acharnés sur elle. Elle avait été conduite dans une villa éloignée d'une vingtaine de kilomètres d'Alger.

Au petit matin, elle était morte.

Sans doute, la dernière image qu'elle avait dû emporter de cette vie était celle de l'homme qui l'avait violée avant de l'égorger comme un mouton.

Un homme au visage imberbe, avec de petits yeux bridés pétillants de haine, de désir.

Le lendemain, les hommes de Bitterlin déposèrent son corps en pleine nuit, chemin Laperlier à Bab-el-Oued.

Avant de s'en aller, Jim Alcheick lui planta un poignard entre les deux épaules et glissa dans la lame un message à l'intention de Degueldre sur lequel il avait écrit : « Œil pour œil, dent pour dent ».

Camille Gilles

Né à Alger en 1931

---==oOo==---

BITTERLIN et ses hommes étaient des Saints 
 puisqu’ils agissaient illégalement avec la bénédiction de Charles De Gaulle

et sa bande de criminels.

Les hommes de l’OAS
qui défendaient la parole donnée au nom de la France par ce même
Charles De Gaulle, eux étaient des criminels

Gillou

---==oOo==---


 
- Comite Veritas
- Alger 26 Mars 1962
- Ravin Rouge - Le Film
- le site des Bônois
- Pied-Noirs Aujourd'hui
- Association-Mostaganem
- Armand-Belvisi
- Bivouac-Legion.com
- Jean-Paul Gavino
- Le site du Clos-Salembier
- Mauvaise Graine
- Les Souffrances Secrètes
- Tenes Algerie
- Annuaire web africain
- http://mascara.p-rubira.com
- ADIMAD
- Site de Jaques Vassieux
- http://www.enfant-du-soleil.com
- Cercle algérianiste de Montpellier
- Pointe Pescade
- Jean-Pax Meffret
- Les tournants Rovigo
- l'Echo-Chons Patriotes
- Jocelyne Mas
- Coalition Harkis
- Le coin du popodoran
- http://oran1962.free.fr
- MIGDAL
- Ass. victimes du 26 Mars 1962
- Les Raisons de la colère
- Alger-Roi.fr
- Croisitour
- Dessins de Konk
- Secours de France
- Oran Cite des Jardins
- Pied noir,rapatrié

- http://coordination.cnfa.free.fr
- http://www.harkis.info
- http://www.salan.asso.fr


Copyright © 2000 - 2015 Algérie-Francaise.Org
All rights reserved. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans la permission écrite de l'auteur.