Cimetières
      de Sainteny et Champigny :  
      Est-ce vraiment des barbouzes qui y sont enterrés?
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  EXTRAIT 
  P. 89 - 
  “Histoire pour tous” 
  Hors série n.3 - Novembre - Décembre 1977 
  La fin tragique de l’Algérie - Française 
  « La machine
  infernale » 
  Lemarchand
  avait commandé pour !e compte du M.P.C. d'Alger au début du mois de janvier
  1962 un appareil Photorapid Multiprint destiné à imprimer des tracts et des
  affiches. Le précieux colis est donc livré le 29 janvier à 15h45 par les
  transports Bedel. 
  Vers 17 h, on s'apprête à ouvrir la caisse.
  Assistant au déballage : Jim Alcheik, Maugueret et huit de leurs
  compagnons. 
  A 17 h 05, on soulève le couvercle. Alors, la
  machine infernale éclate dans une énorme explosion détruisant de fond en
  comble la villa de la rue Fabre. 
  C'est un véritable massacre ; on ne retrouve
  que des corps déchiquetés, des lambeaux de chair, des membres sectionnés.
  Dix-neuf barbouzes viennent de trouver la mort. 
  Inutile de chercher I'origine de I'attentat: Degueldre
  avait décidé d'éliminer une fois pour toutes les barbouzes. Quatre heures
  auparavant, un de ses spécialistes en explosifs avait place trente kilos de
  plastic dans le colis en transit dans un hangar. 
  Les restes des victimes seront amenés en
  France dans le plus grand secret et la
  mise en terre se fera rapidement aux cimetières de Sainteny et Champigny. 
  
  Seules deux femmes suivront le service funèbre
  : Mme Lanfranci, veuve de l’une des victimes, et Mme Lemarchand. 
  
  Les barbouzes sont donc morts comme ils ont
  vécu : abandonnés et reniés de tous. 
   
  http://www.algerie-francaise.org/barbouzes/sac1.shtml 
    
  
  
    
  
  
  
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