Les mots sont difficiles à trouver pour définir le chagrin que l'on a lorsque l'on perd un Être cher.

A peine parti, il nous manque...

Eh oui. Sauveur COSTAGLIOLA s'est éteint en ce jour d'Ascension. C'est certainement un signe ! Mais pour nous tous et surtout pour Evelyne son épouse, née MARTIN, leurs trois enfants, leurs petits-enfants, leurs familles, Sosso ne pouvait pas partir comme cela sans que la vérité sur NOTRE HISTOIRE en Algérie, ne soit rétablie. !

Fervent défenseur de l'Algérie française, son engagement a été spontané et sans limite ; au point bien entendu d'être révoqué de la police, d'être condamné à mort... Les sévices, les tortures, notamment celles qu'il a subies à la caserne des Tagarins par les gardes mobiles (de triste mémoire !) lui auront laissé des blessures physiques et morales.

Internement, traque, ont fait partie de sa vie, avec à ses côtés sa fidèle Evelyne,

Leur union a d'ailleurs été célébrée dans la chapelle du Fort Thoiras, prison sur l'île de Ré, où se sont retrouvés ceux qui se battaient pour conserver ces départements français d'Algérie dans la France.

Sosso était un écorché vif avec un sens de l'honneur, de la parole donnée, qui n'auront pas failli durant sa vie dans une France qui lui Taisait mal...

Après que Joseph MARTINEZ, vice-président national ait créé la section de l'Amicale des Enfants de l'Algérois dans les Pyrénées-Orientales, ce sont Sauveur et Evelyne qui en assuraient l'animation,

Organisation, serviabilité, gentillesse, dévouement, toujours de bonne humeur, Sosso était là avec Evelyne.

Son départ laisse un vide immense.

Pour lui et pour les autres, nous continuerons à nous battre pour maintenir et défendre notre communauté et sa cause.

Le cœur de Sauveur, enfant des HBM du Champ de manœuvres s'est arrêté à Cabestany (66)

Sauveur Costagliola est mort le 21 mai 1998 des suites des tortures
infligées par les barbouzes à De Gaulle

II avait 67 ans

REPOSE EN PAIX