MÉMOIRE,
NE NOUS ABANDONNE PAS
Recueilli pour le Site
par Régis GUILLEM
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Presque un demi-siècle sera passé, et
personne encore ne rendra justice à un jeune homme de 22 ans qui, grâce à
son courage, évita sans aucun doute une terrible effusion de sang sur toute
une région.
Ce jeune homme, natif de Picard dans les monts
du Dahra, fût LA PREMIERE VICTIME du début de l’insurrection algérienne.
Pour l’histoire, ce sera Guy MONNEROT
cité première victime. Des pages complètes lui seront dédiées - ce qui
somme toute était naturel - sur les différentes revues, livres, quotidiens.
Cependant, si l’on veut rétablir une vérité historique, rappelons-nous
que l’attentent contre le car dans lequel voyageait Guy MONNEROT et
sa jeune épouse, ne fût attaqué qu’en milieu de la matinée du1er
Novembre 1954
Laurent FRANCOIS,
car c’est de lui qu’il s’agit, a été assassiné alors qu’il allait
avertir la gendarmerie de Cassaigne d’une attaque de terroristes à 1h.30 du
matin de ce 1er novembre 1954.
Rappelons également que cette
même gendarmerie ne s’est manifestée qu’environ ¼ d’heure après que
les deux jeunes gens Laurent FRANCOIS et Jean-François MENDEZ
(le miraculé) eurent tambouriné après la porte de la caserne.
Souvenons-nous aussi que ces deux jeunes
gens plutôt que de se rendre à la gendarmerie auraient pu, tout aussi bien,
s’enfuir et rentrer chez eux à Picard.
Aussi pour tous ces faits, il me semblait
tout à fait naturel de commémorer dignement cette mémoire.
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