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Témoignage de Pascal COLIN
Extrait du livre de Gérard Israël :
"Le dernier jour de l'Algérie française"
Edition Robert Laffont

Pascal Colin qui, depuis sont plus jeune âge tient un commerce de chaussures boulevard Clemenceau n'est pas inquiet.

Il est l'heure de l'apéritif. Pascal et Antoine, son ami et concurrent, se retrouvent comme chaque jour à mi-chemin de leurs boutiques respectives.

Pascal et Antoine arrivent à l'angle de la rue Jacques et du boulevard Clemenceau. Ils passent devant le restaurant Georgeopoulos et se dirigent vers l'Aiglon, leur café habi­tuel qui se trouve place de la Bastille.

Pascal et Antoine sont rue Schneider et croient enten­dre une série de pétarades de joie et d'allégresse. Ils conti­nuent leur chemin vers le bar de l'Aiglon.

Une femme échevelée passe en courant. Elle hurle à l'intention des deux hommes : "Ils s'en prennent aux Euro­péens". "Pascal et Antoine se séparent. L'un veut rentrer chez lui, 1 8 boulevard Clemenceau, l'autre rejoindre le bou­levard Galliéni qui lui semble plus calme et au bout duquel se trouve l'armée cantonnée au lycée Lamoricière.

Pascal remonte en courant la rue Schneider puis ralen­tit le pas en arrivant rue Jacques. Il est presqu'en face de chez lui, mais il hésite à traverser le boulevard. Un groupe de femmes arabes passe en courant devant lui... des hommes qui semblent également effrayés les suivent à une courte distance; Pascal regarde vers la place d'Armes, un autre groupe arrive au pas de course.

Pascal traverse. Heureusement la porte est ouverte. Il s'y engouffre. En se retournant il voit un jeune arabe le mettre en joue. Pascal est déjà chez lui. Il risque un regard de sa fenêtre, le même arabe surveille les façades. Pascal traverse son appartement et regarde de l'autre côté, rue de l'Hôtel-de-ville où se trouvent les locaux de "L'Echo d'Oran". Des Européens entrent précipitamment dans le hall du journal. Pascal reconnaît son garçon de course, Djillali porteur d'un brassard F.L.N. Celui-ci tente de diriger les Européens vers le refuge que constitue le grand hall de l"'Echo d'Oran". Pascal ignorait tout de l'activité politique de Djillali.

"Mais que fait l'armée, bon Dieu, que fait l'armée ?"dit Pascal en se laissant tomber dans un fauteuil. Il ferme les yeux. Il entend encore les hauts-parleurs des camions mili­taires promener dans toute la ville, le lancinant et rassurant appel :

"Oranais, Oranaises,
ne vous affolez pas, l'armée est et restera en Algérie
pendant trois ans pour assurer votre sécurité
C'était il y a six jours seulement.

Pascal Colin

---==oOo==---

G.I. - L’armée française sur ordre de De Gaulle est restée l’arme au pied alors que l’on massacrait devant elle des milliers d’innocents.Comment peut-on appeler cette infraction :

NON ASSISTANCE A PERSONNES EN DANGER SUR ORDRE DE LA PLUS HAUTE AUTORITÉ DE L’ÉTAT: T R A H I S O N ?

Dans ce cas là, l'Armée n'était pas tenu d'obéir et est passible de Crime de Guerre.



 
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