LE JOUR OÙ
ORAN FUT LIVRÉ
Ils fond la sourde oreille pendant que l’on
massacre
des milliers d’innocents
Par Claude PAILLAT
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ANNEXE III
(Agonie d’Oran de G.
de Ternant)
LE JOUR
OÙ ORAN FUT LIVRÉ
Sous ce titre le journaliste Claude
PAILLAT fit paraître un article très documenté
dans "Le Méridional-La France" du Samedi 24 juin 1972
II écrit notamment : "Quant au bâtonnier Sarrochi,
invité chez des résidents d'une plage voisine d'Oran, il quitte également
son domicile sans encombre. Apercevant la populace, son fils qui l'accompagne
lui conseille une déviation.
Ce geste leur sauve probablement la vie. Quelques
instants plus tard, les voilà au bord de la mer, ne se doutant de rien. C'est
par téléphone qu'un ami, M. Louis Martinez, les informe et les
supplie de ne pas bouger. Il ajoute que la radio lance des appels au secours.
En réalité, lorsque les émeutiers en civil ou en
tenue militaire, envahissent la poste centrale d'Oran, un
spécialiste de la radio -(Etienne Estève Castilla) s'est
installé dans une sorte de camp retranché.
Dans l'escalier en colimaçon qui accède à la pièce
où il travaille, il vide plusieurs extincteurs de mousse carbonique.
Impossible donc de passer. Longtemps, il lance des S.O.S au monde, captés
ici et là, et notamment par divers bateaux de toutes nationalités
qui répercutent ces messages. Le
Gouvernement de Madrid les reçoit aussi et en informe Paris. Personne ne
répond ni la métropole ni les autorités françaises sur place.
http://www.algerie-francaise.org/enquete/assassin.shtml
Beaucoup d'Oranais au courant de cette initiative émouvante, courageuse du
modeste radio, ne peuvent s'empêcher de penser devant l'impassibilité
officielle, délibérée, que De Gaulle leur fait payer dans le sang,
leur opposition à sa politique et leur soutien à l'O.A.S.".
---==oOo==---
Preuve parmi les centaines
d’autres s’il en était encore besoin, qui prouvent que de Gaulle et son
gouvernement étaient au courant de ce qui se passait à Oran.
Comment rester insensible à cette horrible trahison de la part d’un
président de la République et de son Premier ministre ?
l'Histoire jugera un jour
!
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