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UN CRIME HORRIBLE
3 Mars
1962
"Le
Monde"
Paris “…C’est vers 14h 30,
jeudi 1er mars. que des groupes de Musulmans ont fait irruption dans la
conciergerie du stade de la Marsa à Mers-el-Kebir, tout prêt de la base
miliaire.
Au cours d’une véritable crise
de folie meurtrière collective, ces hommes ont tué sauvagement la
gardienne, une jeune européenne de 30 ans, Madame Josette ORTEGA,
et ses deux enfants André 4 ans et Sylvette 5 ans.
La jeune femme fut massacrée à
coups de hache, tandis que dans un réflexe de mère affolée elle tentait
de s’interposer entre les musulmans déchaînés et son petit garçon. Puis
les déments brisèrent le crâne du petit André contre le mur.
Alors qu’ils allaient partir,
leur forfait accompli ils aperçurent la petite fille qui rentrait du
jardin, des fleurs dans les bras. Aussitôt l’un des hommes la saisit par
les pieds et lui écrasât la tète contre la muraille.
Quand Monsieur Jean ORTEGA,
employé à la direction de la construction navale, les corps des
malheureuses victimes baignaient dans une mare de sang…
3 mars 1962
Communiqué autorisé par la
censure pour la presse oranaise au sujet de l’assassinat de Madame
ORTEGA et de ses enfants :
« Hier matin, à Mers el-kébir un groupe de musulmans a assassiné une
jeune femme européenne et ses deux enfants. Trois des terroristes
musulmans ont été abattus aussitôt après par les forces de l’ordre. Des
magasins musulmans furent ensuite saccagés au cours d’une effervescence
européenne ».
3 mars 1962
LA SITUATION S’AGGRAVE à ORAN
Oran (U.P.)
– La journée d’hier a été marquée par de nombreux attentats qui fait
trois morts et de nombreux blessés dont M.. Juan Alarçon, R.
Suarez et P. Escudero.
Mais le grave incident s’est
produit en banlieue où un groupe de musulmans assez bien armés a attaqué
un poste militaire.
Les militaires surpris par
l’attaque inattendue on eu deux morts et sept blessés. On ignore les
pertes chez les musulmans qui ont amené leurs victimes.
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Madame Ortéga
et ses enfants
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