Les procès
de Moscou n'ont pas diminué la dignité fondamentale du communisme.
Léon Blum : Je conviens sans nulle difficulté que la
politique de l'Etat soviétique est conduite par un homme extraordinaire.
Staline est un homme de génie. Il est génial par ses dimensions, sa
puissance intérieure d'efficacité comme par la profondeur de ses
desseins.
Charles Tillon (ministre de De Gaulle, 1949) : Staline
n'est-il pas l'homme qui aura le plus fait pour tous les enfants du
monde ? Nul homme ne sait plus fortement témoigner de la valeur qu'il
attache à la personne humaine.
Paul Eluard (1950) : Et Staline dissipe le malheur. La
confiance est le fruit de son cerveau d'amour.
Michel Rocard (1969) : Le drapeau rouge est porteur d'une très
grande espérance.
Valéry Giscard d'Estaing (1975, à propos de la mort de Mao) :
Un phare de la pensée s'est éteint.
Georges Marchais (1978, à propos de l'URSS) : Le bilan global
de ces soixante et un ans est positif.
Le goulag ? A supposer qu'il existe...
Georges Marchais (1989) : Le soviétisme a supprimé
l'exploitation de l'homme par l'homme, a résolu des problèmes contre la
faim, l'analphabétisation et le sous-développement.
Robert Hue (1996) : Nous nous situons complètement dans le
prolongement de Marx.
Robert Hue (1997, à propos du livre noir) : Il est
dérisoire et grotesque de réduire le bilan du communisme à cette
comptabilité macabre.
Jeannette Thorez (Janvier 1997, Le Figaro) : 85 millions de
morts à cause du communisme, c'est un terrible mensonge. J'ai toujours
considéré que Staline était un grand homme, un véritable combattant,
quelqu'un de raisonnable.
Lionel Jospin : Je compte aujourd'hui des communistes dans
mon gouvernement, et j'en suis fier !