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        La 
      colonisation en Algérie 
      
       Auteur 
      : Gérard Cazenave, le 2 mars 2003
       
      
      Recueilli 
      pour le Site par
       
      
      Sivera 
     | 
   
 
  
  
  Source de base :
   
  le cours de géographie 
  Demangeon,  
  classe de Première,
   
  (édition de L. François et R. Mangin),  
  édité par Hachette en 1954. Référence 47729-X-6-2928. 
1) Longueur du 
réseau ferroviaire en 1948 : près de 6000 kms, malgré des 
difficultés naturelles extraordinaires, le relief algérien étant un inextricable 
écheveau. Un seul exemple de ces difficultés, le prodigieux site de Constantine, 
nid d’aigle entouré de ravins, accessible seulement par un isthme étroit de 300 
mètres. Le ravin est principalement formé par le canyon du Rummel.  
  
  
  
  http://www.algerie-francaise.org/silafrance/pont.jpg 
2) Longueur du 
réseau routier en 1948 : près de 75 000 kms, toutes construites et 
sécurisées par les Français.  
3) La 
population non européenne a été multipliée par 3,7 en 104 ans. 
  
Le fait le plus remarquable dans cette évolution démographique est l’énorme 
changement à partir de 1871, vous allez voir pourquoi.  
 
En 1830, il n’y avait pas en tout 500 000 indigènes dans la future 
Algérie. L’arrivée des français provoqua un afflux des contrées limitrophes, un 
peu comme en Afrique du sud, si bien que cette population atteignit, uniquement 
par immigration, 2 millions en 1850. Or, de 1850 à 1870, le Second Empire 
mena une politique d’arabisation à marches forcées car ses élites désiraient se 
débarrasser de cette terre algérienne qui était considérée comme ingrate, 
inculte, sans valeur et donc comme un véritable boulet pour notre économie.  
 
Tous les historiens dignes de ce nom savent cela (les colons français en Algérie 
étaient ignorés et méprisés par le pouvoir de Badinguet pendant que Paris 
recevait les chefs arabes avec tous les honneurs....et même plus si affinités 
pour certaines Pompadour du régime). Et ce qui est très intéressant, c’est de 
constater que pendant cet intermède de vingt ans, la population musulmane 
d’Algérie n’a pas du tout augmenté, elle a même chuté de manière spectaculaire 
entre 1865 et 1870. Il faut dire que les variations climatiques énormes du pays 
entraînaient, les années de sécheresse, de graves disettes.  
 
Mais à partir de 1871, tout bascule, suite à la douloureuse défaite de 1871, le 
nouveau pouvoir change à 180 degrés la politique algérienne et décide d’y 
entreprendre une véritable colonisation et mise en valeur.  
 
Et quand on regarde le graphique de la démographie musulmane, on constate une 
remontée fantastique de la courbe à partir de 1871, qui ne s’est jamais arrêtée 
jusqu’à 1954, date à laquelle elle atteignit presque 9 millions d’âmes, contre 
2,5 millions en 1871. On peut consulter le graphique page 347 de l’ouvrage 
que j’ai cité (titre du graphique : `` les progrès de la population en Algérie 
depuis 1850 ’’. Numéro du graphique : 197).  
 
4) Les colons, en 1954, possédaient en Algérie exactement VINGT POUR 
CENT des terres réellement exploitées, soit même pas 15% des terres 
exploitables. La majeure partie de ces terres était en déshérence absolue ou 
insalubre avant l’arrivée des français.  
 
Elles n’ont donc été volées à personne. Soit elles ont été gagnées sur la 
brousse par irrigation (plaines du Chélif et d’Oranie), soit sur des marais 
insalubres par drainage (Mitidja et plaine de Bône). Ainsi le domaine de 1500 
hectares de la famille Borgeaud, tant décriée par les communistes, qui 
affectaient de voir en elle l’archétype des capitalistes pompeurs d’entrailles, 
n’a été volé à personne et entièrement gagné sur les marais méphitiques de la 
Mitidja.  
Source : l’ouvrage que j’ai cité, pages 348 et suivantes.  
 
Si on fait le bilan des terres des colons qui appartenaient réellement à des 
musulmans avant l’arrivée des français, on s’aperçoit qu’elles sont en 
proportion hypermarginale, moins de 4% des terres exploitées en Algérie, 
pour une population européenne de 10% de l’ensemble.  
 
Cette réalité montre la méchanceté inouïe et la mauvaise foi infernale des 
antiracistes professionnels avec leurs abominables fables bien-pensantes.  
 
Une colonisation soi-disant féroce et raciste qui n’implante que 10% de colons 
sur un pays et n’utilise que 4% des terres cultivables à leur profit ne colle 
pas très bien avec les images d’Epinal des infâmes légendes propagées par le 
MRAP, la LICRA, le PC « F », les organisations de gauche et de 
gauchistes, etc.  
5) Page 351 de 
mon ouvrage, on trouve un tableau donnant la proportion d’européens dans les 
villes en 1948, ainsi que la population totale de ces villes. Je donne le 
total en premier et la proportion d’européens en second. 
  
Ville 
 
Population totale  
Proportion d’Européens  
Alger 
=
308 
000 - 
55% 
- Oran 
=
250 
000 - 
65% 
- Constantine 
= 
115 000 
- 45% 
- Bône 
=101 000
- 
45% 
Tlemcen 
= 
68 000 
- 20% 
- Blida 
= 
65 000 
- 
26% 
- Sidi-Bel-Abbès 
=
65 
000 - 
48% 
 
Mostaganem =
50 
000 - 
38% 
- Sétif 
=
47 
000 - 
19% 
- 
Philippeville
=
47 000 
- 28% 
 
Ces européens n’ont pas démoli les anciennes villes pour s’y implanter, ils les 
ont tout bêtement agrandies, en respectant les vieux quartiers d’origine.  
 
Ainsi, en 1830, Alger ne comptait même pas 90 000 habitants ! Et de même 
partout ailleurs ! Ces chiffres implacables montrent la réalité de ce qu’a été
l’exode des pieds-noirs en 1962 : un authentique, cruel et total 
NETTOYAGE ETHNIQUE. On s’est ému à juste titre de l’évacuation forcée de 
Pnom-Pehn par les Khmers rouges, toute une ville vidée de ses habitants, mais on 
n’a pas fait tant de chichis humanitaires pour Oran, vidée de 65% (deux 
sur trois) de ses habitants fin 1962, pour des raisons EXCLUSIVEMENT RACIALES 
ET RACISTES.  
 
Les Français étaient vidés pour une seule et unique raison : la raison qu’ils 
étaient français et non arabes, chrétiens et non musulmans. Or ce qui précède 
montre bien qu’ils étaient chez eux aussi légitimement que ceux qui les ont 
virés, puisque ces derniers n’auraient même pas existé si les Français n’étaient 
pas venus développer ce pays et y susciter une véritable explosion démographique 
musulmane.  
CONCLUSION 
Et il faudrait 
battre notre coulpe, faire tous les matins son mea culpa aux grands prêtres du
MRAP et de la LICRA pour racisme inné et pour ainsi dire originel 
?  
 
Alors que c’est nous, dans l’affaire, qui avons été victimes du racisme le plus 
abject, le plus sauvage, le plus primaire qui se puisse imaginer !  
Nous qui avons été nettoyés ethniquement dans les conditions les plus ignobles !
 
Nous qui avons dépensé notre argent et notre énergie sans compter pour faire de 
ces terres un pays qui n’existerait pas sans nous, car comme le fait remarquer 
le cours Demangeon, NULLE PART L’ALGERIE N’A DE FRONTIERES NATURELLES, 
HORMIS SA BORDURE NORD SUR LA MEDITERRANEE.....  
 
Les primo-habitants de cette terre étaient les Berbères, ensuite il y eut
les invasions arabes, et les envahisseurs arabes ont tout arabisé et 
islamisé par le fer et le feu. Mais leur mode de vie et leur niveau de 
développement-civilisation ne leur a pas permis de dépasser 500 000 âmes en 
douze siècles.  
 
Après quoi sont arrivés les Français, qui ont massivement stimulé la démographie 
indigène.  
 
Telle est la véritable 
histoire de l’Algérie. 
Gérard 
Cazenave 
  
   
  
  
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