Les premiers Médecins en
Algérie
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Une ferme dans
la Mitidja.
L'histoire nous a laissé les noms des
militaires et des civils qui permirent la conquête de l' Algérie. Nous
connaissons les noms de ces héros. D'autres hommes et femmes méritent que
nous nous souvenions de leur nom pour leurs actions moins spectaculaires mais
si importantes.
Exemple:
Le premier médecin civil qui exerça à Alger de 1830 à 1842 était le
docteur BONNAFONT.
Le docteur POUZIN créa dans "l'infecte
Mitidja" l'ambulance (dispensaire) de Boufarik en 1835, et
faisait régulièrement le trajet seul et à cheval entre son ambulance de Douéra
et Boufarik.
Le docteur GISCARD, parcourait lui toute
la Mitidja marécageuse avec le baron VIALAR, pour secourir
toutes les populations.
On peut citer également les docteurs TROLLIER
(il avait une rue à Alger)
BODICHON, MEARDI, ANTONINI, MAILLOT.(Hôpital à Alger)
EN 1835, il y avait 45 praticiens (médecins,chirurgiens,
et officier de santé) pour tout le département d' Alger. (d'apres l'ouvrage
d'Arnaudies)
Beaucoup de nos ancêtres leur doivent
sûrement la vie.
Je pense qu'il était souhaitable de leur
rendre ce modeste hommage.
Cordialement.
Édouard Pons
edouard.pons@wanadoo.fr
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" Le docteur POUZIN créa dans
"l'infecte Mitidja" l'ambulance (dispensaire) de Boufarik en 1835,
et faisait régulièrement le trajet seul et à cheval entre son ambulance de
Douéra et Boufarik."
Les tournées
à cheval, mon arrière grand-père les faisait aussi entre 1870 et 1875,
d'abord aux environs d'El Arrouch, puis du côté de Saint Denis du
Sig. Mais lui n'était pas médecin, il était juge de paix itinérant.
Comme ses homologues du far west, il se déplaçait de village en
village en compagnie de son greffier et d'un interprête et escorté d'un
nombre variable de soldats, selon la région et les troubles locaux.
Arrivé dans le village où le tribunal devait siéger, il réquisitionnait la
plus grande pièce qui s'y trouvait pour pouvoir contenir plaignants, témoins,
accusés et curieux.
Mais l'Algérie n'était pas le far west et comme il n'y avait pas de
saloon, la plus grande pièce du village était presque toujours dans
l'école et il n'y avait pas classe ce jour là. J'aurais aimé, moi!
Bertrand
profburp@wanadoo.fr
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