Danièle
Djamila ou Amrane-Minne
Recueilli par Sivéra
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Une Boudarelle
installée en France !
Danièle
Minne la fellouze enseigne à l’Université du Mirail
!
L'indication, dans
Présent du ler octobre, qu'une boudarelle française, la terroriste Danièle
Djamila Amrane-Minne
, enseignait à l'université de Toulouse-le-Mirail
, nous a valu un abondant courrier. Et notamment de lecteurs pieds-noirs :
« C'est incroyable ! », « Il faut faire quelque chose ! », « je ne peux
pas y croire ! » Et pourtant...
Ci-après quelques précisions.
Danielle Minne ? De
son nom complet Danièle Djamila Amrane-Minne. Madame le professeur Amrane-Minne.
Danièle
Minne
est la fille d'un professeur communiste, en poste à Tlemcen dans les années
cinquante et de l'épouse de ce dernier, Jacqueline
, qui divorça de son communiste hexagonal pour épouser
un communiste
algérien
Abdelkader Guerroudj.
Après - et peut-étre avant - la
Toussaint rouge de 1954, on retrouve le couple Guerroud engagé
jusqu’au cou dans la guerre fellouze. A la tête du « groupe action » du
parti communiste algérien, il sera de l'attentat déjoué in extremis -
contre le général Massu.
Le 11 novembre 1956, Jacqueline
Guerroudj
rencontre Abderrahmane Taleb.
Taleb
est l'adjoint du tueur Yacef Saadi
On lui remet deux bombes.
Mission : les faire passer au communiste
Fernand Yveton
qui doit faire sauter l'usine
à gaz de Hamma où il travaille, à Alger.
Pour mener à bien son action
criminelle Yveton
n'a besoin que d'une seule bombe (1). Jacqueline
Gerroudj
garde donc la seconde et la convoie dans
un panier sur lequel elle a installé son petit garçon, âgé de 4 ans
et demi.
Elle conduit son fils à l'école, assure ses cours (elle est institutrice)
reprend sa voiture et file retrouver dare-dare ses complices pour leur
remettre l'engin de mort.
Bientôt arrêtés par la police,
les Guerroudj
seront condamnés à mort, avec
Fernand Yveton,
le 8 décembre 1956.
Après une campagne, de l'intelligentzia et des collabos FLN les deux
traîtres ne seront pas exécutés (2).
Le 26 janvier 1957 , une
petite jeune fille entre à l'« Otomatic»,
le bar de la rue Michelet où des dizaines de jeunes gens boivent le
COUP, inconscients du danger. La petite jeune fille en question, c'est Danièle
Minne.
En face de l'« Otomatic.», à la « Cafétéria », une autre
jeune fille fait son entrée. Elle s'appelle Zoubida Fadila. Celle qui,
au même moment, pénètre au « Coq Hardi », rue Charles-Péguy, se
nomme Djamila Bouazza.
Toutes les trois ont la même mission : déposer
des bombes et tuer
le plus grand nombre de pieds-noirs.
Les trois bombes exploseront.
Celle de Danièle Minne , déposée dans les toilettes des dames,
explosera la première.
A 17 h 24, celles de la «Cafétaria » puis du « Coq Hardi
».
Dans ces trois cafés, c’est l'horreur. Au bilan, cinq morts et
une soixantaine de blessés mutilés de
la plus cruelle façon.
Sortie d'Alger sans encombre, Danièle
Minne gagnera un maquis FLN où elle épousera un fellouze.
Elle sera arrêtée avec certains de ses complices en novembre 1957. Elle
sera libérée après les accords d'Evian.
Aujourd'hui, |b]Danièle Minne ,
qui a peur que les islamistes lui fassent subir ce qu'elle et les égorgeurs
fellouzes ont fait subir à d'autres, est installée en France.
Et elle enseigne à Toulouse ! Et, de surcroît, l'histoire de la décolonisation
!
Il
faut se mobiliser pour obtenir - comme ce fut le cas pour Boudarel- que
la terroriste Danièle Minne soit d'abord vidée d'une université que
sa seule présence souille douloureusement. Et faire campagne, dans le même
temps, pour qu'elle soit expulsée de France sans délai et, si besoin, manu
militari C'est bien le moins que nous devons à la mémoire de ceux qui
sont tombés sous les coups de ces criminelles.
Alains Sanders
(1)
Démasquée par un contremaître Yveton sera arrêté et sa bombe désamorcée
à temps.
(2)
A la différence d'Yveton qui sera exécuté début 57.
ON SE SOUVIENT
DU 11 SEPTEMBRE 2001
ON OUBLIE VOLONTAIREMENT NOS MARTYRES
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