Commentaire sur l'article:
"Guerre d´Algérie : une thèse souligne la généralisation de la torture."
C'est un compte rendu de thése de doctorat
d'histoire soutenue par Mme Raphaële BRANCHE le 5/12/2000 à l'IEP (Institut
d'Etudes Politiques) de Paris.
Le titre de la thése est "
l'armée et la torture pendant la guerre d'Algérie"
Je ne sais pas si le compte rendu, de cette thése,
fait par "le Monde" refléte entiérement et exactement le contenu,
car avec ce journal on sait à quoi s'en tenir.
Si le journaliste rapporte l'essentiel, tel
que nous le voyons dans ce document, cela confirme la campagne de dénigrement
qui continue contre l'armée et à travers elle, nous les Pieds Noirs.
Analyse succincte de ce document:
1) LES PERSONNAGES
Mme BRANCHE (age ?, origine ?) est dirigée par M.
Jean François SIRINELLI.
Elle a travaillé 4ans, elle a rassemblé 1211
pages, elle a décrypté "des journaux de marche
des opérations" tenus par chaque régiment, elle a dépouillé
des archives civiles et militaires et eu des entretiens avec des militaires.
Elle a fait tout ce travail, et, pour passer sa thése,
elle est dirigée par M. J.F. SIRINELLI. Qui est ce Monsieur? Professeur
d'histoire ? Historien? Journaliste ? Politique ? Autre ? toutes les
supputations sont possibles.
Comment, cette dame a t elle pu avoir
accés aux archives militaires de la guerre d'Algérie alors qu'officiellement
elles ne sont pas encore ouvertes ? Qui est elle pour avoir un bras aussi long
?
Qui sont les militaires qui se sont confessés ?
des déserteurs ? des soldats de l'armée communiste ? des soldats porteurs de
valises ? des barbouzes, sbires de De Gaulle, de Pasqua et consorts ?
TOUTES ces questions sont pour l'instant sans réponses.
Le Monde ne les effleure même pas, mais il inclue ce compte rendu de thése
dans son dossier "torture en Algérie", c'est
ce qu'on appelle de l'information objective dirigée.
2) LE CONTENU de la thése:
Le titre porte en lui même la direction unilatérale
de cette thése, c'est à dire un seul côté de la barriére.
D'un côté l'armée et les Pieds Noirs
Colonisateurs dans le camp des tortionnaires et qu'il faut montrer du doigt et
condamner, car dans ce camp il n'y a pas de victimes de la torture.
De l'autre, dans le camp des colonisés, des
torturés et des opressés, les gentils et respectables gens du FLN et les
traitres qu'il faut aduler, plaindre récompenser et couvrir de médailles.
Déjà, en thése d'histoire, on voit où est
l'objectivité historique de cette future fausse historienne, qui de plus va
enseigner son histoire fabriquée à ses futurs éléves.
C'est certain, qu'il faudrait avoir en main et étudier
dans son intégralité cette thése, qu'elle soit soumise à l'approbation des
gens qui ont fait la vraie guerre, à ceux qui l'ont vécue et subit.
Et, de toute façon, si comme je le pense, cette
thése ne retrace qu'une facette des choses, il faut la rejeter, la dénoncer
et la condamner.
3) LE JURY :
M. Jean Pierre RIOUX Président
M. Pierre Vidal NAQUET
M. Jean Charles JAUFFRET, prof. d'histoire à IEP
d'Aix en Provence
Et les autres ?
Il est dit que ce jury, dont
tous les membres sont historiens, a admis n'être pas sorti indemne de la
lecture de cette thése.
Quelle est cette sorte d'historiens? Est ce
les mêmes qui soutiennent la campagne de dénigrement? En plus d'historiens,
sont ils journalistes, politiques, intellectuels? Ou ...?
On ne peut pas résumer ou conclure un tel
dossier. Il faudrait que celui ou ceux qui habitent le plus prés de l'IEP
puissent se procurer :
- Cette Thése Compléte
- La composition du jury dans son entier et
identification professionnelle.
- Relever toutes les sources ayant servies à
la construction de cette thése.
- Savoir qui est ce M. SIRINELLI;
A la suite de cela, un travail d'antithése
pourrait être entrepris, écrit et publié, car n'oublions pas qu'un livre
sur cette thése sera publié prochainement pour enfoncer un peu plus le clou.
Il ne faut pas se méprendre sur cette thése,
elle s'inscrit dans la démolition de l'oeuvre accomplie en Algérie. Surtout
qu'en on lit " La torture, au contraire, s'inscrit
dans une histoire, celle de la colonisation et de sa remise en cause radicale
entre 1954 et 1962. Son ampleur ne s'explique que par la dimension totale de
l'affrontement: l'ennemi était alors constitué non pas seulement par une armée
mais, progressivement, par tout un peuple rebelle à l'ordre colonial que la
France avait décidé de maintenir, par un mélange de méthode forte et,
tardivement, de tentatives de réformes politiques et sociales."
Avec cela, je vous propose un travail pour la
sauvegarde de la mémoire. Etant en activité, seul, je ne pourrai le faire,
c'est pourquoi nous devons nous mobiliser, nous organiser dans ce
travail.
...
J'espére que je ne serai pas une voix de plus qui
crie dans le désert.
Merci pour votre patience à me lire jusqu'au
bout.
Amitiés
JP. Bartolini. (05/01/2001)
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