A l'inverse des victimes du FLN-ALN les torturés de l'armée Française semblent avoir jouies de beaucoup plus de chance de pouvoir 38 ans après raconter leurs petites misères.
Je souhaiterai que nos compatriotes puissent raconter comment ils ont perdu des êtres chers victimes des bouchers FLN-ALN + communistes français…et porter plaintes pour crimes contre l'humanité envers ces derniers jamais inquiètes ni avant ni après 1962.
BOUALAM p121: ..." Alors, sur de ne braver aucun danger, "les vaillants guerriers".. envahir la cour et toujours sous la menace des armes firent sortir mon frère, les bras en l'air.
"Leur chef Serafini, influent membre du parti communiste qui avait gagné le maquis une semaine auparavant, s'adresse à mon frère :
"Traître, tu crois jouir de l'impunité alors que les tiens ainsi que toi, êtes responsables de la mort des patriotes communistes. Tu vas payer leur mort.
Serafini ordonna la fouille de la maison et la saisie de ce qui avait un peu de valeur, armes , bijoux, argents,
etc… "...
p.122 : ..." Sous les yeux horrifiés de toute la famille, ils s'acharnèrent sur lui avec une incroyable sauvagerie.
Il reçut une décharge de chevrotine dans le bas ventre tirée à bout portant, des balles de pistolets l'atteignirent à la tête puis des coups de couteau lui furent portés sur tout le corps et enfin au cœur.
Satisfaits les tueurs repartirent dans la nuit....
...Le 28 janvier 1958 mon second fils "Abdelkader" partit au cours de l'après-midi à Moulay Abdelkader en compagnie de mon beau-frère et de trois harkis.
La route avait été creusée sur plusieurs mètres de large. La jeep dut ralentir. A ce moment, l'embuscade se démasqua. Une quinzaine de rebelles ouvrirent le feu profitant de l'effet de surprise. Des cinq passagers de la jeep, il n'y eut qu'un survivant, un harki blessé, mais il devait par la suite mourir au cours d'une autre embuscade.
"...
p.124 : ..." A quelque temps de la mon beau-frère, El Hadj, était capturé par les rebelles, arrosé d'essence et brûlé vif. Deux autres beaux-frères moururent à leur tour sous les couteaux des égorgeurs. Un fils, dix-sept parents très proches, quinze parents éloignés, plus de trois cents morts dans mon douar, voila avec quoi, moi Said Boualam, j'ai payé le droit de rester en France envers et contre tous, j'ai payé le droit de m'installer parmi les moustiques de la plaine de la Crau.
"...
P125: ..." Il y a eu dans le djebel Nador et dans le djebel Ast et Bégra de sérieux accrochages. Nous avons eu des pertes, il faut en convenir, mais en quatre années, les sept katibas de 1958 ont du renouveler leurs effectifs; partout Européens et Musulmans mouraient dans d'épouvantables tortures. La presse Française a minimisé le récit de ces drames quotidiens, mais les militaires qui sont passés par l'Algérie garderont toujours au cœur les atrocités qu'ils ont découvertes. Hommes égorgés et mutilés, femmes violées avant d'être assassinées, enfants épinglés aux murs au bout de baïonnettes, tels des papillons, bétail mutilé, égorgé. C'était cela la guerre d'Algérie. Ces tueurs qui s'acharnaient sur tout ce qui représentait la France, sa civilisation et surtout les familles musulmanes.
Il faut avoir vu avec folie destructrice, ils ont incendié les écoles construites par la France, scié les poteaux électriques, creusé les routes, coupé les ponts, détruit les figuiers, les orangers pour comprendre que ne les animait pas le seul but de l'indépendance.
"...
p157: ..." et le commando Georges? Ces hommes après s'être illustrés pendant des années au combat ont été désarmés, ils ont été massacrés. Leurs deux officiers d'active, Français musulmans ont subi une mort ignominieuse. Voila, messieurs, le sort que subiront trop des nôtres.
"...
p183: ..." Puis le 3 juin au soir , au douar Béni-Rached, situe a trente kilomètres au nord-est d'Orléansville, un acte de terrorisme était commis. Quatre Musulmans furent assassinés, mais on était loin de se douter, à ce moment, que des européens participaient à ces meurtres.
(maquis rouge de Maillo, laban..tous deux communistes)
Je cite au passage qu'aucune de ces victimes aura la chance de raconter son calvaire contrairement à celles soit disant torturées par l'Armée Française.
p237: ..." Silence sur les massacres, les exactions, les violes, les tortures, les enfants, les femmes martyrisés, brûlés vifs, les hommes enlevés, torturés. Mais Français, ils étaient Français!
EVIAN, le silence continue….Silence sur les cent cinquante mille vieillards européens et musulmans qui meurent de faim dans les asiles et attendent le dégagement.
Silence sur les harkis fidèles suppliciés, sur les soldats Français désarmés et exposés au massacre, sur les femmes violées, les hommes enlevés, les enfants la tête écrasée contre les murs.
Silence sur cette information - une entre mille - que vous n'avez pas lue dans votre quotidien habituel : à Mongolfier , localité proche de Relizane, dans la nuit du 4 au 5 août, des éléments incontrôlés de l'ALN ont enlevé le gendarme Robert, sa femme et ses deux enfants. Le gendarme réussit à s'échapper alors qu'il allait être abattu et à rejoindre sa brigade. Les autorités militaires consulaires et préfectorales sont aussitôt intervenues avec la plus grande énergie auprès du commandant zonal de l'ALN, qui s'est engagé à remettre en liberté Mme Robert et ses enfants.
Le samedi 11 août, l'ALN, a remis au commandant de la gendarmerie, les restes décomposés et récemment exhumés de la femme du gendarme et de ses deux garçons agés de 5 et 7 ans.
"...
Je re-cite qu'eux ne viendront pas se plaindre des petites misères dont les fellaghas sont devenus des experts. L'Humanité (drôle d'humanité) s'est bien gardée de publier cette information et toutes celles où leurs amis du FLN étaient mêlés.
Je reconnais néanmoins avoir éprouvé du plaisir lorsque les communistes se sont crus libre de rester en Algérie après l'indépendance en remerciements des services rendus au FLN et comme tous roumis qu'ils étaient certains furent massacrés et le reste prirent qui avions qui les bateaux pour rentrer en France " dare dare ". Ils ont eu le culot ensuite de s'inscrire aux listes des rapatriés pour percevoir la prime offerte par le gouvernement. L'argent n'a pas d'odeur ;mais leurs mains puent le sang d'innocents dont ils se sont fait les assassins et les complices.
Comme le dit si bien Boualam :" La confusion s'est installée dans les esprits, les cœurs et les âmes. Les égorgeurs sont appelés ; Monsieur le Président, Monsieur le Ministre. Les victimes : des activistes, des fascistes, des pieds-noirs, des gangsters. Les Musulmans Français ; des traîtres.
Boualam : mot de la fin " Pour ceux qui ont préfère les assassins, ceux qui se sont tus et se taisent, je leur demande une dernière fois s'ils pensent avoir agi vraiment pour le plus grand honneur de la France?
Si oui, je les plains, moi qui sais que chaque soir l'OUED QUI COULE PRES DE MA MAISON CHARRIE DE L'EAU ROUGEOYANTE ET QUE CE N'EST PAS DU AUX REFLETS DU SOLEIL.
Le Mas-Thibert, 9 septembre 1962.
Combien de sang a coulé et coule toujours sur ce sol Algérien depuis le 1er Juillet 1962. Personne a le courage de lever le petit doigt pour arrêter le massacre encore moins les médias. Normal puisque nous ne sommes plus la bas.
http://www.algerie-francaise.org/enquete/moralite-boualam.shtml
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