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  EXTRAITS
  DU LIVRE "AFIN QUE NUL N'OUBLIE" 
  de José CASTANO
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  .QUE SONT DEVENUS CES FRANCAIS 
  TOMBÉS ENTRE LES MAINS 
  DES BOUCHERS DU FLN ? 
  
  ... 
  A Iri-Llabi Des
  hommes furent enterrés jusqu’aux épaule, et sur ces têtes posées au ras
  du sol, une meute de mégères fut invitée à jeter des pierre. Certaines
  victimes, le crâne fracassé du premier coup, cessèrent vite de souffrir.
  Mais d’autres mirent des jours à mourir dans de terribles plaintes allant
  jusqu’à effrayer les troupeaux de chacals qui rôdaient flairant le sang. 
  
  Dans les Aurès,
  on coupa les mains et l’on creva les yeux des harkis et des tirailleurs
  abandonnés par les soldats Français. 
  
  A Tiaret,
  on les attacha à des poteaux plantés sur les place publiques et on les fit
  écorcher lentement à coups de canifs. 
  
  A Orléansville,
  là où les harkis s’attirèrent le plus la haine des fellaghas, on jeta
  vivants, ceux qui n’avaient pas pu fuir avec leur chef, le Bachaga Boualam,
  dans des cuvettes et des chaudrons d’eau bouillante. 
  Partout on fusilla après avoir torturé, on
  mura dans des bâtisses de pierres, on enterra vivant, on brûla sur des
  bûchers, on flagella, on égorgea, on roua de coups des victimes enfermées
  dans des sacs, membres liés. 
  
  Dans le Nord-Canstantinois,
  des femmes tuèrent même des captifs à coup de dents ! 
  
  A Nemours,
  la harka de la demi-brigade de fusiliers-marins fut exterminée dans des
  conditions effroyables. 
  
  Tous furent émasculés puis ébouillantés. 
  
  A Penthième
  (département de Bône), harkis et moghaznis furent décapités et leurs
  têtes exposées à l’entrée d’une cité. La consigne du FLN était de
  barbouiller de m... la tête de ces malheureux, consigne suivie par les
  enfants et surtout par les femmes. 
  Et dans toute l'Algérie ces mêmes scènes
  d'horreurs se renouvelèrent... 
  Le Commandant Pierre
  Granier devait témoigner en ces termes: 
   
  « On ne fusilla pas les moghaznis,
  on ne les pendit pas non plus. Simplement, des dizaines de fellagha les
  traînèrent par les pieds, par les mains, les frappant à coups de bâtons et
  de pierres. Ils moururent quarante-huit heures aprés... » 
  - Ni Jules Roy qui avait
  stigmatisé l'action des parachutistes français lors de la 'bataille d'Alger", 
  - ni Mauriac, 
  - ni Sartre, 
  - ni Monseigneur Duval, 
  - ni les Communistes, 
  - ni l'Eglise, 
  - ni les Gaullistes, 
  - ni les soldats du contingent qui avaient hurlé leur haine de l'Algérie, 
  - ni les Officiers français qui avaient livré ces martyrs à la vindicte
  publique, 
  - ni les associations prétendument humanitaires, 
  - ni Roger Hanin, si prompt par ailleurs à réaliser des films où le
  "pauvre petit maghrébin" n'en finit pas d'être la proie
  "d'infâmes racistes", ne s'émurent le moins du monde. 
  Aucune de ces hautes
  consciences qui font résonner le monde de leurs sermons et tiennent toujours
  prêtes des pétitions couvertes de signatures, ne vit dans ces massacres la
  moindre atteinte à la dignité des hommes et à leur liberté. 
  Et pourtant! Dès le 20 Mars 1961 date à laquelle eut lieu une
  nouvelle trêve "unilatérale", les déclarations avaient
  commencé à se succéder : Joxe parla de : 
  « désir de s'entendre assez
  vite sur un cessez-le-feu » 
  
  Coup de Fréjac, le Ministre de
  l'Information déclarait : 
  "La trêve, c'est la
  conséquence d'une victoire! La négociation, c'est la conséquence d'une
  évolution politique que nous ne craignons pas. Ceux qui ne veulent voir dans
  ces initiatives que des abandons prêtent leurs propres sentiments à l'Etat. Ils
  se trompent gravement! » 
  Et dans une homélie
  fracassante, Gambiez annonçait : 
  « l'offensive de la
  fraternité" avec les fellagha,
  espérant ainsi marquer de son nom une "victoire" dont il
  pourrait se glorifier devant l'Histoire et concernant les Musulmans fidèles
  et les harkis, il déclarait : 
  « Vous avez mené le bon
  combat. Soyez sans crainte, LA FRANCE NE VOUS ABANDONNERA PAS ! » 
  Il est des déclarations
  solennelles qui constituent un serment et qui engagent celui qui les prononce.
  De plus, la présence à ses côtes de Morin, Délégué Général du
  Gouvernement, ne pouvait que cautionner ces paroles. Que feront-ils plus tard,
  lorsque les Musulmans ralliés au drapeau français se feront par milliers
  exterminer sous l’œil d'une armée à qui on avait interdit de réagir? 
  Combien lourde sera leur
  responsabilité dans ce génocide ! 
  Et l'horreur de la situation,
  un an plus tard, devint telle, que le Lieutenant de Vaisseau Cucherat,
  résuma dans un cri d'indignation toute la tragédie : 
  
  « Il n'y a pas en ce monde
  d'expiation qui puisse ressusciter les harkis ébouillantés, effacer les
  mutilations des suppliciés réparer le suicide des pères désespérés, ou
  guérir les vieillards conduits à la folie par votre traîtrise et votre
  lâcheté. 
  Il n'y a pas de drogue qui
  puisse endormir en vous cette honte et ce remords qui vous empêcheront de
  plus regarder jamais dans les yeux, a supposer qu'ils vivent encore, le chef
  de votre ancienne harka, ou le maire de votre regroupement, et tous ceux qui
  avaient cru en votre parole, s'étaient engagés derrière vous et à qui vous
  avez menti... » 
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