Je vous saurais gré de bien vouloir publier ce texte dans son intégralité, et ce au titre d'un droit de réponse.
Ce faisant, je me réfère au Titre II (Liberté de la Presse) de la loi, articles 13-1, 24 bis et 14, puisque mon patronyme a été cité dans votre rubrique " Courrier des Lecteurs ", en votre livraison du 7 février 2005.

12/02/05

L'engeance Hébert continue de polluer les médias normands. En 1995, c'était fiston, Pascal (et sa queue de cheval) dit l' " étudiant fantôme ". En 2005, c'est le papa, Jean-Paul, obscur supplétif de l'Education Nationale, qui récidive dans le Paris-Normandie du 7 février 2005.

Devoir d'exactitude, écrit-il ? Oui. Donc, des précisions.

Maillot, Timsit, Yveton, Laban et Minne avaient, comme caractéristiques communes, d'être membres du Parti Communiste, dit " français ", et d'avoir commis de très nombreux crimes de sang. Leur terrorisme s'exerçait de préférence sur des civils.

Le déserteur Maillot ne possédait pas cette figure angélique et pacifiste que le révisionniste Hébert tente d'esquisser.

Avril 1956 - Maillot se volatilise avec un camion chargé d'armes qu'il livre aux tueurs du FLN, avant de former le " maquis rouge " avec 7 autres traîtres. En 3 semaines, il assassine un soldat français et quatre autres civils musulmans dans l'Ouarsenis.

5 juin 1956 - Une opération montée par le capitaine Conill, commandant un bataillon du 504e Train (celui de Maillot !) atteint son but. Maurice Laban et Henri Maillot sont abattus par deux rafales de MAT 49. Pas d'arrestation. Pas de propos " historiques " !

Début septembre, le " maquis rouge " est liquidé.

Où se trouvait le négationnisme Hébert (qui ne dit mot de la FNACA) pendant la guerre d'Algérie ? Sursitaire, planqué, déserteur, malade, porteur de valises ? Sûrement pas engagé, comme je le fus, chez les Harkis.

Timsit fut tué et Yveton, jugé puis décapité. Seule Danielle Minne fut graciée en 1962.

Et moi qui croyais, naïvement, que l'apologie des crimes contre l'humanité tombait sous le coup de la loi.
La Loi Gayssot - n° 90-615 du 13 juillet 1990.

On n'est jamais trahi que par les siens …

Jean Boisard
Professeur des Universités
JeanBoisard@aol.com