Page Précédente
 
Translate
 
Menu des Plaintes
Cimetière
Forums
 
De Gaulle
 
 

PLAINTE CONTRE L'ETAT ALGERIEN

Partie 3

Je peux vous citer l’enlèvement du docteur Benolielle (orthographe pas sur)  qui ayant été appelé pour une urgence ne reparu plus jamais. Il était marié, si mes souvenirs sont exacts, avec une fille Bensoussan qui était mon institutrice et lui notre docteur de famille. Etant jeune je fus souvent soigné par lui.

 Ce fut une perte terrible pour sa famille, et un choc pour la population et la profession.

La population à partir de ce moment du se décider à choisir. Les musulmans se sentant abandonnés par la France après tant de promesses non tenues choisirent leur camp. Mais se sachant menacés certains crurent bon pour démontrer leur choix, de commettre des atrocités sur tout ce qui était européen.

C'est ainsi que comme tous les matins, vers les 3 heures, avec d’autres chalutiers, le Marc-Eric quittait le port pour son lieu de pêche. Depuis des années les équipages, qu'ils soient arabes, catholiques, voir juifs, se connaissaient et se fréquentaient sans arrière pensée.

Aux environs de 16heures les chalutiers comme d'habitude sont de retour au port pour permettre le déchargement des cageots et la vente du poisson. La nuit tombée point de Marc Eric à l'horizon. Le propriétaire et les familles des marins sont inquiètes.
Le matin la nouvelle tombe comme un couperet. La Police espagnole prévient les autorités françaises de la présence du Marc Eric dans le port de Melilla. Seuls trois musulmans membres de l'équipage sont à bord.

Elle précise que vu les traces de sang sur le bateau une enquête est en cours.

L'on apprendra ensuite que les trois musulmans avaient égorgé les Européens et les avaient jetés à la mer. L'un d'eux, le mousse, (cousin germain de ma femme) âgé de 15 ans : Aldeguer Joseph (jojo) après avoir été égorgé avait été attaché à l'ancre de marine et jeté par 600 mètres de fond.


L'ensemble des chalutiers partait le lendemain traîner leurs filets de pêche autour de la position donnée par la marine espagnole sans résultat.

Les assassins n'ont jamais été jugés, politique gaullienne oblige. Libérés après l'indépendance ils regagnaient tranquillement la ville où ils étaient accueillis en héros.

Les catholiques jugeront de la morale à tirer de cette affaire et des autres.

Quelques noms en passant qui me viennent en mémoire des personnes enlevées jamais retrouvées ni vivantes ni mortes,   juste pour un village comme le mien : 

Monsieur et Madame COHEN,  sa fille et son époux Monsieur Benguigui,, Monsieur et Madame Bensoussan  dont le mari tenait une boutique rue de la République. Je ne les ai jamais vu sur aucune des listes des personnes enlevées…Ce qui laisse à penser que le total des morts et disparus est bien au-dessus des chiffres officiels.

Je ne parle pas du massacre que fit la grenade lancée dans un café fréquentés par des Européens de tous ages rue de la République, l’égorgement d’un des plus vieux boulanger du village Monsieur Riquéna  H.  et bien d’autres.

--=o=--

Depuis le massacre de la Toussaint de 1954, dans n’importe quels coins des Départements, il ne se passa pas un jour sans que de pauvres gens de tous ages, qu’ils soient arabes ou européens ne se fassent égorger. Les femmes et les jeunes filles étaient violées auparavant, et les bébés la tête éclatée contre un mur ou à coup de crosse. N’importe comment pourvu de tuer, pour terroriser la population.

Je relève dans l’opuscule ayant pour titre :«TORTURE ? Ils ont dit TORTURE! » du Cercle National des Combattants, 6, rue Sauval, 75001 Paris, les passages suivants Pages 18 - 20

MASSACRE DE PALESTRO - p. 18

L'embuscade eut lieu en fin de matinée le 18 mai 1956. Combat inégal, comme dans toute embuscade. Celle-ci devait coûter la vie à vingt militaires appelés du 11/9" R.I.C.

Pierre Poinsignon, en 1956, lieutenant commandant la 6ème compagnie du 11/9' R.I.C..

« Restons-en au minimum irréfutable. Les deux premiers cadavres découverts le 19 vers 9 heures sur les lieux-mêmes du combat ne portaient pas - selon mon souvenir - de traces de violence : mais sur certains autres, trouvés l'après-midi, on s'était acharné avec une effroyable sauvagerie. Chargé d'identifier les victimes le 20 mai à l'hôpital Maillot, j'ai dû examiner les dépouilles de ces malheureux en présence d'un médecin : Ce que nous avons vu était tel que j'ai demandé par écrit un examen médico-légal pour déterminer les causes de la mort, et si les mutilations avaient précédé ou suivi celle-ci. Je n'en ai jamais connu les résultats ; je n'ai même jamais su si cette autopsie avait bien été faite... »

« Deux cadavres mutilés gisent dans les buissons. Les yeux sont crevés, les corps vidés de leurs entrailles et bourrés de cailloux. Les testicules ont été coupés, et les pieds zébrés de coups de couteaux... »

Ces bandes prirent par la suite l’appellation d’ALN, Armée de Libération Nationale, dépendant du FLN, Front de Libération Nationale, qui donnait les ordres depuis l’étranger, Tunisie ou Maroc.

Justement au Maroc sur le même opuscule je lis :

MASSACRE DE DAR BAROUD - p. 20

 

Pour combattre la France le FLN n'a pas limité son champ d'action à l'Algérie.

 

Nous sommes ici au Maroc.

Ce 23 octobre 1956, les émeutiers firent irruption dans le poste de police vers 15 heures. A travers la foule, les tortionnaires sortirent un tronc d'homme nu, sans tête et sans jambes, sur lequel la foule cracha.

Ce fut ensuite un homme encore vivant mais qui avait une large plaie au flanc droit.

Poussé, titubant, il criait « Pitié, pitié ! ». Il fut arrosé d'essence et transformé en torche vivante. Les sauvages éteignirent le feu lorsqu'il ne donna plus signe de vie. Le meneur de l'action lui trancha la tête et la ficha au bout d'une pique servant de cible aux pierres que lançaient de jeunes garçons.

Le corps fut ensuite découpé en morceaux.


On sortit un troisième corps couvert de sang, puis unquatrième corps vivant qui avait
le bras droit arraché. A sa vue, un adolescent s'est précipité sur lui, lui a ouvert le ventre d'un coup de couteau. Le sang a jailli. Les émeutiers buvaient le sang chaud qui sortait de la plaie.

 

Puis ils poursuivirent leur horrible besogne en découpant des lambeaux de chair de la victime encore vivante, les distribuant à la foule qui se jeta dessus avec avidité.

On sortit un cinquième corps aussi mutilé que les premiers, puis un sixième policier, encore vivant, qui a eu immédiatement la tête écrasée à coups de pierres.

Les corps entassés ont été ensuite arrosés d'essence et brûlés.

Monté sur une jeep, un homme avec un haut-parleur à la main a harangué la foule, l'incitant à se livrer au massacre de tous les Européens. Il parlait en arabe littéraire et l'on sait avec certitude qu'il s'agit d'un instituteur algérien nommé Fra  Rahali.  (Un témoin oculaire).

 -Document-FLN  Massacre de Palestro et  Massacre de Dar Baroud


LE PÈRE

 

M. Jean Heffner, âgé de 52 ans, était gérant d'une ferme à El-Hadjar, dans la commune mixte de Duzerville (département de Bône). Il vivait modestement avec sa femme, sa fille Jeanne, âgée de vingt ans, et ses deux fils, André et Gonzague, âgés de 27 et 15 ans.

 

Le 1er janvier 1956 au soir, alors que la famille venait de dîner, sept hors-la-loi se présentèrent et se firent servir du café.

 

LE FILS

Puis les uns emmenèrent les hommes à l'extérieur, tandis que quatre autres, dont le chef, entraînaient Mlle Heffner dans une chambre et lui faisaient subir tour à tour des sévices particulièrement odieux. On devait retrouver M. Heffner et ses deux fils égorgés. Le malheureux père avait été, par surcroît, horriblement mutilé et ses doigts avaient été sectionnés.

 

--=o=--

 

Je vous livre le paragraphe suivant relevé sur l'Opuscule "TORTURE? ils ont dit TORTURE!"

 page 22 Les peuples européens, entretenus qu'ils sont aujourd'hui dans des illusions tiers-mondistes et rousseauistes, ont peine à imaginer le degré de fanatisme et de haine que développent à leurs portes ou même jusque chez eux les agents de la subversion et de la révolution mondiale :

« Une haine dans laquelle les enfants seraient élevés et qui ne doit pas s'atténuer dans le cœur des grandes personnes... ».

(A. H. Bakouri).

--=o=--

Partie 4


 


 
- Comite Veritas
- Alger 26 Mars 1962
- Ravin Rouge - Le Film
- le site des Bônois
- Pied-Noirs Aujourd'hui
- Association-Mostaganem
- Armand-Belvisi
- Bivouac-Legion.com
- Jean-Paul Gavino
- Le site du Clos-Salembier
- Mauvaise Graine
- Les Souffrances Secrètes
- Tenes Algerie
- Annuaire web africain
- http://mascara.p-rubira.com
- ADIMAD
- Site de Jaques Vassieux
- http://www.enfant-du-soleil.com
- Cercle algérianiste de Montpellier
- Pointe Pescade
- Jean-Pax Meffret
- Les tournants Rovigo
- l'Echo-Chons Patriotes
- Jocelyne Mas
- Coalition Harkis
- Le coin du popodoran
- http://oran1962.free.fr
- MIGDAL
- Ass. victimes du 26 Mars 1962
- Les Raisons de la colère
- Alger-Roi.fr
- Croisitour
- Dessins de Konk
- Secours de France
- Oran Cite des Jardins
- Pied noir,rapatrié

- http://coordination.cnfa.free.fr
- http://www.harkis.info
- http://www.salan.asso.fr


Copyright © 2000 - 2015 Algérie-Francaise.Org
All rights reserved. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans la permission écrite de l'auteur.